La surface de l’étude de la biodiversité
L’évaluation classique de la mesure de la biodiversité est de dénombrer la quantité d’espèces sur un territoire donné. La surface dépend de l’objectif que nous visons. Si nous souhaitons observer les espèces d’oiseaux, alors l’observation se fera sur un territoire assez grand afin d’avoir dans le paysage de nombreux arbres. Hors si nous souhaitons observer des insectes, la méthode la plus courante est d’observer sur des surfaces de 1 mètre carré et éventuellement en plusieurs endroits d’une prairie pour que l’échantillonnage soit le plus représentatif.
La différence entre évolution des individus et du nombre d’espèces
Lors du dénombrage des espèces il faut bien faire la différence entre le nombre d’espèces et le nombre d’individus. En effet la biodiversité peut être en déclin alors que le nombre d’espèce est stable.
Pour assurer un équilibre le nombre d’individus entre les différentes espèces doit être équitable. Aucune ne doit réellement dominer l’autre !
Ce que nous vivons aujourd’hui est de cet ordre. Le nombre d’individus a subi une perte colossale depuis les années 1980. Une étude en Allemagne a montré que depuis 1989, 80% des insectes volants ont disparus en Europe et cela dans des parcs naturels qui sont censés être des aires protégées !
Le transport par les vents des produits phytosanitaires utilisés par les agriculteurs ne connaît malheureusement aucunes limites de territoire.
Les méthodes d’évaluation
De manière générale, si la biodiversité des insectes est riche et importante, cela est une très bonne nouvelle ! Car cela signifie dans la chaîne alimentaire que les oiseaux ont de quoi se nourrir, de même que les autres prédateurs.
Pour mesurer les insectes, il existe deux méthodes de base qui sont le piège Barber et la tente Malaise.
Le piège Barber consiste à enterrer un bocal en verre dans la terre en laissant le bord affleurer la surface. De l’eau avec un peu de liquide vaisselle et du sel pour la conservation des espèces piégées. Cette méthode est efficace pour les espèces rampantes.
L’autre méthode est la tente Malaise. C’est une tente ouverte sur les quatre côtés et dont le haut renferme une poche avec du liquide vaisselle et du sel pour la conservation !
Le principe est que les insectes volants entrent dans la tente puis remontent jusqu’au plafond. Ils tombent ensuite dans le piège. D’autres espèces non volantes peuvent être piégées.
Pour que cela soit efficace et piéger un nombre suffisant d’individus, il est nécessaire de laisser les pièges durant 48 heures.
Ces méthodes permettent de suivre l’évolution des espèces et la santé de la planète.
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